Tu es une maman allaitante ? Ou tu as le projet d’allaiter ton bébé ? Tu as peut-être entendu parler des possibles tracas que tu peux rencontrer pendant l’allaitement : douleurs, crevasses, engorgements, régurgitations du bébé, gérer les montées de lait et les draps mouillés… Voici quelques conseils pour faciliter tes premiers pas dans l’allaitement et en faire un vrai moment de bonheur privilégié avec ton bébé !
Sommaire
1. Faire la tétée de bienvenue (si possible)
Juste après la naissance, j’ai eu la chance de faire du peau à peau avec bébé, ainsi que la fameuse tétée de bienvenue. Faire cette tétée d’accueil avec bébé dans les toutes premières heures après l’accouchement, si c’est possible, permet de créer un premier contact, et facilite grandement l’allaitement par la suite. En plus, le premier lait, appelé « colostrum » donne plein de forces au bébé.
2. Avoir une idée de la durée de la tétée
Lors de la première nuit, j’ai fait l’erreur d’allaiter mon bébé sur le même sein pendant 1h30. Oups. J’ai appris que, pour éviter les éventuelles irritations et futures douleurs, l’idéal était de faire des tétées de 30 minutes environ, avec 15 minutes par sein.
Bon, eh bien, sein gauche, on va te mettre une petite crème de protection.
(Je n’avais pas vraiment de notion du temps les premiers jours, mais maintenant que j’arrive à être à l’écoute de bébé, j’ai lâché le chrono 🙂 )
3. Avoir de quoi protéger et apaiser les mamelons
En amont, j’ai fait l’acquisition d’une crème apaisante à base de miel (j’utilise la marque Melicare qui m’a été recommandée par ma sage-femme et par la maternité). Je l’ai appliquée dès la grossesse car j’avais de l’eczéma (youpi…!). Tu peux en mettre sur les mamelons après chaque tétée pendant les premières semaines, en les recouvrant ensuite de cellophane (mon nouveau meilleur ami pendant les 3 premières semaines !). Pas glam, mais who cares, c’est hyper efficace.
4. S’équiper en sous-vêtements et coussinets d’allaitement
J’avais aussi acheté quelques débardeurs et brassières d’allaitement. J’ai compris ensuite qu’ils n’étaient utiles que si je me servais de coussinets d’allaitement. En fait, ce sont comme des protections menstruelles mais pour les seins ! Jetables ou lavables, c’est comme tu préfères (après avoir testé les 2, c’est lavable sans hésitation pour moi : économique, écologique et confortable, et moins de risque d’être à court de stock).
Pour éviter l’inconfort des vêtements et des draps mouillés, j’ai choisi l’option lange entre mon sein et bébé quand j’allaite assise (et on se passerait bien de changer entièrement bébé une énième fois, surtout quand on met un quart d’heure à le déshabiller…! Hum, c’est un autre sujet.). En position allongée, je pose un lange sur le matelas entre bébé et moi.
5. S’installer confortablement
De la madone à la position allongée côte à côte, en passant par le ballon de rugby et le BN (pas le biscuit, ce sont les initiales de Biological Nurturing), le séjour à la maternité a été l’occasion de tester plusieurs positions d’allaitement avec l’aide des auxiliaires de puériculture.
C’est en rentrant à la maison que je me suis aperçu qu’il n’était pas si évident que ça de les mettre en pratique sans l’aide de pro.
Je te conseille le Manuel très illustré de l’allaitement, qui a répondu à un grand nombre de mes questionnements (et déculpabilisant) dès le début de mon allaitement.
Préparer ton ou tes espace(s) d’allaitement
– Dans plusieurs pièces de la maison (un dans la chambre et un dans la pièce de vie par exemple)
– Une bouteille d’eau (allaiter donne soif !)
– Des coussins déjà mis en place (avec ton coussin d’allaitement si tu en as un)
– Ton rouleau de cellophane
– Ta crème apaisante
– De quoi t’occuper : un petit bouquin ou un podcast ou une série
6. S’entourer
Dès le retour à la maison, j’ai eu besoin de mes personnes ressources :
- 2 conseillères en lactation Leche League (bénévoles disponibles par téléphone, sur Whatsapp ou même via des réunions Zoom ou en face à face)
- ma sage-femme
- une cousine qui connait l’allaitement sur le bout des doigts
Par la suite, on a aussi consulté gratuitement une infirmière de la PMI qui s’est même déplacée chez nous pour nous aider à bien nous positionner dans notre canap, notre lit, à gérer les régurgitations de bébé etc.
J’ai trouvé ça important de savoir vers qui me tourner directement, car avec les douleurs et la chute d’hormones après l’accouchement, on peut vite désespérer et perdre confiance en soi.
Enfin, le soutien du co-parent est ultra précieux. Que ce soit pour la logistique (installer les coussins, s’assurer que tu as à boire, t’aider à bien positionner bébé) ou pour le moral.
Ah, et tu peux aussi compter sur le groupe Facebook La Leche League France pour répondre à tes questions (si par exemple, tu aimerais prendre un verre mais que tu ne sais pas si c’est compatible avec l’allaitement…! *spoiler alert : c’est compatible*).
7. Se rappeler que…
Que tu allaites un peu, beaucoup, passionnément ou pas du tout, tu n’es pas « une mère parfaite ». Mais tu es la mère parfaite pour ton enfant 🙂
Comment est-ce que tu vis ou as vécu tes débuts de l’allaitement ? On se retrouve dans les commentaires en bas de page pour échanger ! 🙂